Nous nous retrouvons pour notre Pèlerinage UCCF du 21 au 24 septembre 2015 et Serge Serge est là qui nous attend et nous souhaite la bienvenue au nom du groupe de Lyon.
Un beau ciel bleu nimbe la ville de Lyon et le soleil nous fait un clin d’œil de bienvenue quand nous posons les pieds sur le quai de la gare de Perrache. Après un rapide passage par l’hôtel, nous nous retrouvons tous autour de la table du déjeuner au restaurant d’entreprise où l’on nous a chaleureusement accueillis et où l’on nous a servi un succulent déjeuner qui nous a permis de déguster les spécialités lyonnaises.
L’après-midi fut consacré à une visite de la presqu’île, cette partie de Lyon située entre Saône et Rhône. Une longue promenade dans une rue piétonne qui nous a fait découvrir les plus beaux monuments de la capitale des Gaules et ses places, Carnot, Bellecourt, Ampère. Sous la conduite de Serge et Mireille nos deux guides pour le groupe des bons marcheurs, et de Patrick pour les personnes moins valides, nous avons également visité le vieux Lyon avec ses ruelles, ses boutiques, et ses traboules cours intérieures d’immeubles à l’architecture particulière du vieux Lyon.
Quelques kilomètres plus loin, nous nous sommes retrouvés à la cathédrale St Jean pour une messe célébrée par notre aumônier. Nous sommes accueillis chaleureusement par le Père Louis Devaux qui d’une voix de stentor nous brossa l’histoire de la cathédrale. Nous avons terminé la soirée dans un petit bouchon. Les plus courageux ont pu admirer Lyon de nuit en rentrant à l’hôtel à pieds.

Mardi 8h30 tout le monde est fin prêt car aujourd’hui nous allons passer la journée à ARS, pays du Saint Curé Jean Marie Vianney. Les participants ont appris à se connaitre et l’ambiance dans le car est bonne. Le conducteur est sympas le voyage se passe bien. En arrivant nous découvrons un joli village niché au pays de Dombes, la région aux mille étangs. Une sœur bénédictine nous accueille et nous fait visiter la maison du Saint Curé en nous comptant sa vie, sa soutane rapiécée, ses souliers usés, témoin de son dépouillement, contrastant avec ses riches ornements destinés à honorer Dieu.

Ensuite nous assistons à la messe dans la basilique d’Ars, construite dans le prolongement de l’ancienne église paroissiale où l’on peut encore voir le confessionnal de Jean-Marie Vianney qui y passait de longues heures. Moment émouvant s’il en est car l’animation par les sœurs bénédictines était magnifique, pureté des chants et recueillement des religieuses. Après le réconfort de l’âme nous avons pris un bon repas qui nous fut servi à la Providence. L’après-midi nous avons visionné un film qui retrace la vie du Saint Curé, puis un quartier libre nous permis de découvrir le villages, acheter quelques souvenirs et faire de belles photos, ou aller voir le monument relatant la rencontre du Saint Curé avec un enfant qui lui indique le chemin d’Ars et qui entend le prêtre lui dire : « Tu m’a montré le chemin d’Ars, je te montrerai le chemin du Ciel « Le soir nous nous retrouvons au « Condé », un petit bouchon pour à nouveau déguster les spécialités de la région.
Mercredi c’est à Fourvière que nous passons la journée. Depuis notre arrivée à Lyon nous l’apercevons souvent perchée sur sa colline, eh bien ! Aujourd’hui nous allons la visiter. Grâce au funiculaire que tout le monde nomme « la ficelle « nous grimpons sans fatigue la pente et découvrons la basilique qui aux dires de certains ressemble à un éléphant les pattes en l’air.

Oui, pourquoi pas, mais il faut de l’imagination. La visite de la basilique nous fait découvrir une merveille qu’il est difficile de décrire en quelques lignes : les mosaïques, les peintures, les colonnes, tout témoigne du bon goût de l’architecte. Dans la crypte, dont le riche décor n’a pas été terminé, faute d’argent, on peut admirer des représentations de la Vierge de différents pays. Il est maintenant l’heure de l’office concélébré par le Père Rudy dans une chapelle de la basilique. Et ensuite nous nous dirigeons vers le restaurant « le Fourvière « afin de prendre notre repas. La vue sur la ville est magnifique ; Malheureusement le soleil est un peu capricieux et cette fois nous n’apercevrons pas les Alpes et surtout le Mont-Blanc.
Après ce bon repas nous nous dirigeons vers le musée de l’Antiquaille qui permet de présenter les premiers chrétiens de Lyon et surtout les martyrs, car sous le règne de Marc Aurel il ne faisait pas bon adorer le Christ. Le musée est bâti sur le cachot de Saint Pothin premier évêque de Lyon. L’exposé de notre guide est passionnant ; Parfait latiniste il nous traduit sans mal les textes des mosaïques et capte notre intérêt. Nous terminons l’après-midi par une petite balade dans la ville et nous en profitons pour acheter les célèbres coussins de Lyon. Oh ! Les gourmands. Au passage merci à Jean-François et Marie-Françoise pour la dégustation. Nous terminons notre journée au restaurant « Les Trois Fleuves » car effectivement à Lyon il y a trois fleuves : Le Rhône, la Saône et ………….le Beaujolais. Excellent repas.
Jeudi matin nous sommes un peu tristes, le temps a passé trop vite car ce midi nous repartirons.
Nous sommes conviés à visiter Le Prado fondé par le Bienheureux Antoine Chevrier. Nous sommes reçus par un prêtre très gentil qui nous expose la vie du Bienheureux et son œuvre en direction des défavorisés. Nous faisons une dernière promenade dans Lyon et il est temps de nous retrouver dans l’oratoire de la « Maison de la Famille », établissement de la maison diocésaine où sont formés les élèves hôteliers des Orphelins d’Auteuil. Nous prendrons notre repas sur place.

En conclusion de ce pèlerinage, je laisse la parole à notre aumônier :
« A l’issue du pèlerinage, j’exprime une triple action de grâce :
Ayant été à la source historique de la foi chrétienne en France en commémorant ses saints martyrs des premiers siècles nous avons pu conforter notre propre foi et nous rappeler notre responsabilité d’apôtre et de témoin du Christ. Pour nous concrètement cela se vit dans la grande famille cheminote avec le souci de rayonner et de faire grandir l’U.C.C.F et l’H.N.D.V.
Le deuxième fruit aura été d’accueillir l’esprit des béatitudes, la simplicité, l’humilité et la puissance d’amour du Seigneur auprès du Saint Curé d’Ars et du Père Chevrier.
Le troisième fruit est d’avoir reçu auprès de Notre Dame de Fourvière, Notre Dame des Lumières, l’appel à être nous-mêmes des lumières rayonnantes et réchauffantes auprès des autres dans ce monde actuel si dur et déroutant et d’avoir une fois de plus expérimenté la chance d’être guidé par Marie vers le Christ ».
Un grand merci à Serge et Mireille ainsi qu’à tous les membres du groupe de Lyon qui nous ont gentiment accompagnés pendant ce pèlerinage.
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