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Hommages

Messes du Souvenir

Siège UCCF - 15 Boulevard du Temple à Paris - Mardi 22 décembre 2020

Chapelle de l'Agneau de Dieu - Gare de Paris-Lyon - Mardi 5 novembre 2019

Chapelle de l'Agneau de Dieu - Gare de Paris-Lyon - Mardi 13 novembre 2018

Chapelle Saint-Bernard - Gare Montparnasse - Mardi 7 novembre 2017

Merci pour votre venue et votre participation à ces Messes du souvenir à Paris et de votre union de prière si vous n'avez pu venir à ces cérémonies en mémoire des adhérents UCCF, leurs familles qui nous ont quittés et aussi en mémoire de tous les cheminots et voyageurs morts ou blessés victimes d'accident ferroviaire.

Des messes du souvenir sont aussi célébrées dans nos régions de France: Strasbourg, Nantes, Rennes, Arras, Lyon...

Ce sont de belles journées avec la rencontre des communautés paroissiales et aussi des moments de partage autour des repas qui suivent ces cérémonies.

 

Messe le 17-11-2015 en hommage aux victimes de l'accident TGV en Alsace

LA MISERICORDE EN ACTES

En ouvrant à Rome le Jubilé extraordinaire de la Miséricorde, le Pape François nous a rappelé combien il est important de fixer notre regard sur la miséricorde de Dieu afin d’en devenir nous-mêmes des signes efficaces. La miséricorde est à la fois l’acte suprême par lequel Dieu vient à notre rencontre et à la fois la loi fondamentale qui habite le cœur de chacun lorsqu’il jette un regard sincère sur le frère qu’il rencontre sur le chemin de la vie. Bénéficiaires de la compassion de Dieu pour nous, nous devenons aussi compatissants pour les autres. Le Pape nous invite à ouvrir notre cœur à ceux qui souffrent et qui sont dans la peine. « Que nos mains serrent leurs mains et les attirent vers nous afin qu’ils sentent la chaleur de notre présence, de l’amitié et de la fraternité ».

Nous avons témoigné de notre solidarité par notre prière suite aux dramatiques attentats survenus à Paris. Auprès des familles des victimes de l’accident du TGV d’essai au nord de Strasbourg, en présence des hauts responsables de la SNCF et avec la grande famille cheminote réunie dans la peine, l’UCCF y a été signe de miséricorde par le cœur et par la prière. Voici ci-dessous l’homélie prononcée en cette circonstance par Mgr Christian Kratz, Evêque Auxiliaire de Strasbourg en l'Eglise de Mundolsheim le 17 novembre 2015.

Père Rodolphe Vigneron - Aumônier national UCCF

Chères familles, Frères et sœurs,

Il y a des moments où il vaudrait mieux se taire, car dans certaines situations les paroles semblent bien vaines et les mots sonnent creux. Nous sommes devant un mur apparemment infranchissable et nous avons toujours en tête et dans le cœur l’horrible nouvelle du déraillement du TGV qui a fauché 11 vies et fait de nombreux blessés… Devant un tel événement, tout notre être crie et se révolte, d’innombrables questions nous assaillent et nous tourmentent et nous sommes obsédés par ce petit mot « pourquoi » ? Dans quelques jours, quelques semaines ou quelques mois, les enquêteurs et les techniciens de la SNCF auront certainement déterminé les causes de la catastrophe. Toutefois, derrière cette information que nous attendons avec impatience, se pose inéluctablement la question du sens de la vie résumée en cette triple interrogation : d’où venons-nous, qui sommes-nous, où allons-nous ? Sous le coup de la peine, nous avons peut-être envie de hurler notre désespoir ou au contraire de baisser les bras et de nous résigner. Humainement, c’est vrai, il n’y a plus rien à dire, plus rien à faire, plus rien à espérer…

Et pourtant, en nous rassemblant ce soir dans cette église de Mundolsheim, nous croyons, nous affirmons que malgré les apparences, la souffrance, l’échec et la mort n’ont pas le dernier mot sur la vie d’un homme, d’une femme. Autre chose est possible, autre chose existe, sinon la vie, la mort n’auraient aucun sens et tout ce que nous sommes, tout ce que nous faisons, ne serait qu’une monstrueuse et cruelle absurdité.

Ce soir, je n’ai aucune réponse à vous donner aux questions que vous vous posez, que nous nous posons tous. Je n’ai rien d’autre que ma foi à vous proposer, la foi de Madeleine, de Marie, des Apôtres qui ont été, eux aussi, bouleversés et déchirés par la mort brutale et injuste de Jésus. Au cœur de notre douleur, résonne la Parole de Dieu que nous venons d’entendre : tout d’abord Saint Jean dans sa 1ère Lettre nous disait : « Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde pour que nous vivions par lui » (1Jn4,9) ; l’Evangile ensuite mettait dans la bouche de Jésus : « La volonté du Père est que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite tous au dernier jour ». (Jn6,39) Cette promesse de l’Ecriture nous invite à tourner notre regard et notre cœur vers le Christ vainqueur des forces de ténèbres. En venant parmi nous il y a 2000 ans, Jésus n’a pas supprimé le scandale du mal et de la mort, il ne l’a même pas expliqué, mais en le subissant lui-même par amour, il en a fait jaillir une vie nouvelle. Désormais, pour tout homme un formidable avenir est ouvert : la mort n’est pas la fin de tout, la mort ne débouche pas sur le vide et le néant, la mort même si elle continue à nous faire peur, n’est plus le trou noir qui nous engloutit … Elle est passage, passage d’une existence limitée, imparfaite, souvent meurtrie… à une existence nouvelle, transfigurée par l’amour. Depuis la mort et la résurrection de Jésus-Christ, des centaines de millions d’hommes ont accueilli l’espérance de l’Evangile et ont vécu de cette conviction : Christ est vivant, il est présent à notre vie et à notre mort, il nous invite à le suivre dans sa « pâque », sur le chemin de la lumière et de la paix.

C’est vrai, notre foi n’empêche pas notre cœur de saigner, nos yeux de pleurer. Mais dans l’épreuve, nous ne sommes pas seuls. J’ai admiré la généreuse et efficace mobilisation des secouristes, des maires et des municipalités qui se sont mis en quatre pour accueillir les blessés et les survivants. De nombreux bénévoles, de nombreux anonymes ont proposé leur collaboration et, à travers eux, c’est toute la région, toute l’Alsace qui s’est sentie concernée par ce drame survenu en même temps que les massacres de Paris. Ces jours-ci, l’actualité ne nous ménage pas et il nous faut, plus que jamais, pouvoir compter les uns sur les autres pour nous soutenir, nous réconforter et regarder vers l’avenir.

Pour finir, je voudrais vous renvoyer une fois de plus à Saint Jean qui nous a également rappelé : « Tous ceux qui aiment sont enfants de Dieu et connaissent Dieu » et quelques versets avant l’évangéliste ose affirmer : « Parce que nous aimons nos frères, nous savons que nous sommes déjà passés de la mort à la vie ». Au-delà de tous nos pourquoi, nous avons repris conscience de la fragilité de l’existence ; que celle-ci ne nous empêche pas de nous ancrer dans l’espérance que nous procure la foi et de mettre en œuvre toutes nos énergies pour que notre monde sache accueillir tous ses enfants et leur donner le goût de l’amour partagé. C’est cet amour auquel nous sommes appelés, qu’il puisse vaincre en nous tout désespoir et toute haine, qu’il nous aide à recevoir chaque jour la vie comme un don à respecter et à faire grandir et que malgré les durs combats de la vie nous nous aidions à trouver un chemin de bonheur et d’avenir, avec le secours de la lumière et de la force de l’Esprit de Dieu.

+ Christian KRATZ

Evêque auxiliaire de Strasbourg

Commentaires (1)

Senot
  • 1. Senot | 22/10/2019
Bonjour,
Me voici donc inscrit à la newsletter...
Merci encore pour votre accueil et la réunion si sympa hier au Siège.
Bien cordialement
Jean Senot

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